Dès la première mission en décembre 2001, le Pr Anwar AFZAL, alors Doyen de l’Institut Médical de Kaboul (IMK), a sollicité la France pour relancer la collaboration dans le domaine de la formation des médecins.

Les contacts se sont approfondis et une mission de l’Université Claude Bernard de Lyon 1, mobilisée par l’Ambassade de France, est venue en mai 2002 à Kaboul pour évaluer les besoins et les possibilités. Le Professeur Jean-Claude Froment et Monsieur Timour Qadiri ont rendu un rapport proposant les axes de travail sur lesquels pourrait repartir une collaboration débutée entre Lyon et Kaboul dans les années cinquante.

Très vite, et dès juillet 2002, des missions d’enseignement ont débuté : obstétrique, biophysique, anesthésie, neurologie… Un accord-cadre de coopération a été signé entre l’UCBL, les HCL et l’IMK le 15 septembre 2002. Et les responsables de l’IMK ont été reçus à Lyon en décembre 2002.

Après un début très prometteur, il s’est avéré que les contingences locales couplées à la brièveté des missions des universitaires français n’ont pu satisfaire les attentes de l’IMK.

Dans le même temps, un travail important a été mené en 2003 par l’IMK, avec le soutien de la Cellule Santé de l’Ambassade, et en lien avec Lyon, pour réformer le programme des études médicales. Celui-ci a été finalisé en mai 2004 à Kaboul. Et l’IMK a été transformé en Université Médicale de Kaboul (UMK), avec comme filiales les autres facultés de médecine du pays : Jelalabad, Mazar-E-Sharif, Herat et Ghost.

A l’invitation de l’Ambassade de France, et afin de préciser les attentes de l’UMK et les possibilités de Lyon, une mission des responsables de la coopération UCBL-HCL s’est rendue à Kaboul début juillet 2004.

Fort des constats effectués lors de cette visite, et compte tenu de la remise en place des hôpitaux universitaires de Kaboul – Ali Abad et Maïwand - (décret du Président Karzaï de septembre 2004), c’est désormais principalement au travers les missions hospitalo-universitaires, pilotées par les HCL et la Cellule Santé de l’Ambassade de France, que cette coopération de formation et d’appui va se poursuivre et se développer.