Coopération 
              hospitalo-universitaire Montpellier - Herat  
            C’est 
              dans le contexte de l’appui à la politique hospitalière 
              et à la formation des médecins afghans qu’une 
              première mission de l’Ambassade de France à 
              Hérat en octobre 2002 avait identifié les besoins 
              en matière de santé : soutien au développement 
              des activités hospitalo-universitaires de la principale ville 
              de l’ouest du pays, siège d’une jeune faculté 
              de médecine (créée en 1990) et d’un hôpital 
              régional de 400 lits. 
               
              La Cellule Santé de l’Ambassade de France cherchait 
              alors à mobiliser une ville française capable de s’engager 
              dans une telle démarche, dans le même esprit que ce 
              que Lyon venait d’engager avec Kaboul.  
            C’est 
              lors de sa visite en Afghanistan, en novembre 2002, que Georges 
              Frêche, alors maire de Montpellier, répondait positivement 
              à cette demande, engageant le CHU et la Faculté de 
              sa ville. 
            Et 
              c’est en décembre 2003 qu’une mission composée 
              du Doyen Jacques Touchon, de Madame Joséphine Biaggi, du 
              CHU et du Docteur Charles Candillier, venait à Herat lancer 
              les bases de la future coopération. 
            Dans 
              le même esprit qu’à Kaboul et à Mazar, 
              il s’agissait alors de développer un accompagnement 
              « au quotidien », un compagnonnage, au plus près 
              de la politique de santé définie par le Gouvernement 
              afghan, afin d’améliorer de manière globale 
              les compétences hospitalo-universitaires à Herat. 
            Cette 
              collaboration a débuté en décembre 2004. Pour 
              réussir, elle ne pourra s’inscrire que dans la durée 
              et s’inspirer au plus près des acquis des deux autres 
              coopérations hospitalo-universitaires lancées à 
              Kaboul et Mazar par Lyon et Rodez. 
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