Historique
de la relance de la coopération santé en Afghanistan
Dès
la fin de septembre 2001, alors que les frappes américaines
débutaient, le Gouvernement français se mobilisait
afin de rapidement venir en aide aux populations afghanes. Une première
mission se rendait en Ouzbekistan et au Tadjikistan afin de faciliter
le passage de l’aide d’urgence en Afghanistan. Un avion
d’aide était affrété depuis la France
pour renforcer les capacités des ONG françaises à
agir rapidement et efficacement à partir de la ville de Termez,
à la frontière ouzbèk.
En
octobre, le Cabinet du Ministre de la Santé prenait des contacts
avec le Pr
Jean-François Cier, mémoire de la coopération
Lyon – Kaboul. La relance de cette coopération était
évoquée et envisagée. Aide Médicale
Internationale, depuis Kaboul, fournissait des informations sur
l’état des hôpitaux de Kaboul. Les Hospices Civils
de Lyon étaient sensibilisés à l’éventualité
d’un départ rapide.
Le
14 novembre 2001, le Ministre de la Santé, en accord avec
le Ministre des Affaires Etrangères, envoyait à Kaboul
une équipe de trois personnes, chargée « d’évaluer
les établissements de santé de Kaboul et notamment
l’hôpital universitaire Ali Abad ».
Cette
« première mission », composée du Docteur
Frédéric Tissot, de François Crémieux
et du Dr Jean-Luc Brémont, allait entre le 30 novembre et
le 20 décembre 2001, proposer une stratégie pour relancer
la coopération entre la France et l’Afghanistan dans
le domaine de la santé.
Dès
le 18 décembre 2001, une équipe des Hospices Civils
de Lyon, mobilisée par le Ministre de la Santé, arrivait
à Kaboul avec le premier avion d’aide d’urgence.
Composée de Monsieur Robert Hanskens, Madame Michelle Bermudez
et Monsieur Pier-Jean Blasquez, cette première équipe
lyonnaise posait alors les bases pratiques de la nouvelle coopération
entre Lyon et Kaboul.
Du
8 janvier au 13 janvier 2002, une mission pilotée par le
Directeur général de la Coopération Internationale
et du Développement du Ministère des Affaires étrangères
mettait en place à Kaboul le dispositif
pour la relance de la coopération française en Afghanistan.
Début février 2002 le Docteur Frédéric
Tissot mettait en place à Kaboul, avec Monsieur Jean-Marin
Schuh, Chargé d'Affaires, Monsieur Eric Lavertu, Conseiller
de coopération et d'action culturelle et Monsieur Emmanuel
Delloye, Coordinateur de la Coopération avec l’Afghanistan
à Paris, ce qui allait devenir la Cellule Santé de
l'Ambassade de France chargée de participer à la "reconstruction
du système de santé afghan".
En juin 2003,
Florence Morestin allait renforcer cette Cellule Santé. En
Février 2005, Emilie Robert venait lui succéder.
Fin
juin 2005, le Docteur Frédéric Tissot, après
trois ans et demi, quittait l’Afghanistan. Puis
Emilie Robert, après une année de dur labeur terminait
son contrat fin janvier 2006.
En mars 2006, le Docteur
Philippe Bonhour arrivait à la tête du projet santé.
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