Soutien 
              à la politique hospitalière  
             
            Dès 
              la première mission santé de décembre 2001 
              pilotée par le Docteur Frédéric Tissot, alors 
              membre du Cabinet de Bernard Kouchner, le Dr Abdullah Abdullah, 
              Ministre afghan des Affaires Etrangères, sollicitait la France 
              pour la reconstruction de l’hôpital universitaire Ali 
              Abad de Kaboul, haut lieu historique de la coopération médicale 
              entre nos deux pays. 
            Afin 
              de préciser le contexte dans lequel cette demande survenait 
              tout en évaluant la pertinence d’une éventuelle 
              reconstruction, plusieurs mesures étaient engagées 
              : des contacts étaient pris avec le CICR, auteur en 1999-2000 
              d’une étude technique et financière approfondie 
              sur la reconstruction de cet hôpital et une rapide évaluation 
              du «parc» hospitalier de Kaboul était entreprise 
              (voir « première mission »). 
            Une 
              première mission d’expertise française, mobilisée 
              et accompagnée par le Dr Frédéric Tissot, fut 
              ensuite menée en avril 2002 par le Dr Csaszar-Goutchkoff 
              et François Crémieux. Ces experts proposaient une 
              étude approfondie sur « l’offre de 
              soins et le système de référence hospitalier 
              à Kaboul ». Cette première étude 
              retenant l’attention des autorités afghanes et des 
              principaux donateurs, fut complétée par une seconde 
              étude plus approfondie sur le « Système 
              de référence hospitalier en Afghanistan - enjeux et 
              perspective 2003 – 2006 ». 
            Ces 
              deux études, ainsi que la mission effectuée par François 
              Crémieux en janvier 2003, allaient être déterminantes 
              dans la prise de conscience des autorités afghanes sur la 
              nécessité de mettre en place un système de 
              référence de qualité, sans lequel le système 
              de santé de base ne pourrait atteindre ses objectifs. 
            La 
              Cellule Santé de l’Ambassade de France allait alors 
              être à l’initiative et participer activement 
              au groupe de travail sur la «politique hospitalière 
              ». 
            Ce 
              groupe de travail, présidé par le Ministère 
              afghan de la Santé (MoH), et composé de plusieurs 
              experts, allait être à l’origine de la «politique 
              hospitalière pour le système de santé afghan» 
              retenue en février 2004 et du travail, toujours en cours 
              en novembre 2004, sur « 
              An Essential Package of Hospital Services For Afghanistan ». 
            La 
              présentation 
              power point ci-joint de ce travail permet d’en comprendre 
              tous les enjeux. 
            Dès 
              lors, cette politique hospitalière complète et enrichit 
              le « Basic Package of Health Services », base de la 
              politique de santé du Ministère de la santé 
              afghan (MoH). 
            L’action 
              de la France continue de s’exercer en accompagnant la mise 
              en place de cette politique au sein de différents hôpitaux, 
              au travers les accords inter hospitaliers signés ou engagés 
              entre : 
            - 
              les Hospices Civils de Lyon et l’hôpital universitaire 
              Ali Abad de Kaboul, 
              - le Centre hospitalier de Rodez et l’hôpital régional 
              de Mazar-E-Sharif, 
              - le CHU de Montpellier et l’hôpital régional 
              de Herat. 
            Par 
              ailleurs elle a lancé, à le demande des autorités 
              afghanes, une 
              formation au management hopitalier le 28 mai 2005, qui, durant 
              ces trois prochaines années, bénéficiera à 
              l'ensemble des directeurs d'hôpitaux du pays et aux cadres 
              du MoPH. 
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